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  • Bulls - Codex deuxiéme !

    Les Bulls autrichiens se rebiffent, voilà ce que l'on peut dire après le match de dimanche.
    L'adversaire du jour est une bonne connaissance de cette saison, puisque le CODEX se rendait une nouvelle fois vidans l'antre du Ultraball autrichien, la Metropolitan Arena.

    Rappelons les faits - Journée 3 - les Bulls accrochaient leur premiére victoire en Silver face à Santiago, une victoire à l'arrachée 10-5, grâce à De Jong et Goldman.

    Dimanche, devant un stade à moitier plein, à peine 5203 spectateurs, certainement l'un des plus mauvais score, quand on connait le public viennois, nous sentons bien que le jeu autichien est plus sûr et plus mature, mais il manque encore beaucoup. 

    L'attaque est restée un peu fébrile, mais pas plus qu'un quart-temps :

    D'entrée de match, King of Sex, certainement plus enclin à penser à sa nouvelle petite-amie oublie de passer le boulet et se fait minablement sacker. En bon routinier, celui-ci récupéra le coup et Leo De Jong ira finir le boulot sur le fil mais avec une infinie précision et justesse.
    De Jong répétera la mise une deuxiéme fois. En attendant, sur cette deuxiéme phase d'attaque viennoise, Codex montre une autre image, monte au corps-à-corps et cherche visiblement à assoupir les adversaires. Springett, encore lui, au lieu de se demander que faire, alors que ses coéquipiers sont bloqués devant, se lance dans un coup de maitre. Esquivant son adversaire direct, il fini par lâcher sa boule fétiche au pieds de De Jong qui foncera enfoncer le clou.

    La défense à été bien construite et semblait en bonne forme physique, grâce à Vasconcelos et Neves, opposés à l'ex Juge berlinois Cotter, dont la réussite laisse parfois à desirer.
    Sur le 4eme QT d'ailleurs, Cotter a été plus fort que Neves et inscrit 5 points pour l'honneur. Sur le 2éme QT, CODEX n'a pas trouvé la faille. Le public autrichien hurle de vive-voix pour soutenir ses gladiateurs. Même à demi-plein, l'aréne résonne autant que pleine. Springett, en pensant certainement toujours à sa petite amie, a finalement réservé un peu d'energie à quelque coquinerie de derriére les fagots. D'une contre-attaque inattendue,  il va inscrire un deuxiéme but.

    Les Bulls se sont donc améliorés face aux chiliens. Score fleuve de 15-5, ca faisait longtemps! Nous retiendrons que les Bulls peuvent respirer un peu, quittant le fond du classement et s'ouvrant même une porte vers la remontée. Il faudra d'abord assurer face aux indiens.

    Note d'intérêt du match : 1303. Une bonne performance donc (la troisiéme à l'indice de cette journée de Silver).

    ILS ONT DITS:

    Hermi: Restons zens, restons zens, ... J'ai une séance de Yoga à préparer, tschüss !

    De Jong: Une trés bonne partie et le Codex me porte chance ! Je crois que j'ai un bon feeling dans les veines en ce moment. Et puis ca fait du bien au classement.

    J. Neves: Oh oui c'est bon ! Vivement dimanche prochain, on va leur casser la gueule. Dommage que Torres-Lopez, n'ait pas été selectionné un quart-temps de plus, je te me l'aurais fait, ... il pissait bien le sang le com. Une pitchenette de plus et hop à la civière ah ah !

    Sarioglu: et bien, vous voyez bien, il faut tenir et perséverer. Et merci au public, rare dans les tribunes, mais eux savent nous soutenir. Il reste malgré tout encore bien des progrés à faire mais le retard technique se ratrappe vite ces derniers temps. Nous devrions arriver à nos fins prochainement.

  • Faites vos jeux!

    "Faites vos jeux"

    Chacun fait ses mises, les uns mises sur le rouge, d'autres sur le noir, les dames misent pair, les gentilshommes misent impair, quelques uns bien courageux proposent des sommes incroyables sur leur chiffre porte-bonheur, et nous, nous misons "Zéro".

    "Les jeux sont fait"

    Dans un léger grincement la roulette se lance à une vitesse vertigineuse, a tel point que seul des chiffres, du rouge et du noir, les couleurs se confondent et se transforment en une fine bande blanche. Puis soudain un cliquetis clinquant, le "pic poc"  ou le "clic clac" de la bille qui se jette sur la piste et de ci se laisse secouer, de la sautille joyeusement sur la roue de la fortune.

    "Rien ne va plus"

    L'attente se fait interminable, la bille remonte tant bien que mal dans le sens de rotation opposé de la roulette. La pression monte. Certains clowns serrent leurs dents acérées, l'oeil des faucons scintille, les félins prennent une position de chien d'arrêt et reniflent l'air sauvage. Dans l'assistance rien ne bouge, tout au plus quelques dames servant une marque de vodka bien connue, que certains mélangent au Coca ou à divers stupéfiants, au nez et à la barbe des espions russophones.
    Les esprits chauffent, enfin, quand connaîtrons nous enfin le chiffre et la couleur ? Alors que les canards se mettent à chahuter le croupier, les drag-queens se battent de savoir si la jupette rose est plus saillante que la perruque verte ; la moutarde monte aux nez des généraux et des colonels, mais la bataille est bientôt finie... la roulette ralentit sa course...

    "Les jeux sont fait"

    "Les jeux sont fait", "rien ne va plus", ... l'annonce tombe comme une chape de plomb... La boule crépite une dernière fois, c'est le zéro qui tombe. Alors que le salle boeuf rumine tranquillement, le taureau explose de rage. C'est une syncope, une crise de nerf. C'est le grand patron, Herminator, qui sort sur une civière en hurlant à qui mieux mieux "Sentinels ! Sentinels !". Les viennois seraient-ils atteints de folie ? Aucune victoire au compteur, la honte qui s'abat sur celle qui fût la future grande équipe autrichienne, la relégation à l'image des Sentinels.

    "Ce n'est qu'un cauchemar"

    Ce n'est qu'un cauchemar que nous relatons ici, mais combien prémonitoire est-il ? Après deux matchs sans victoire, les Bulls attendent enfin le grand sursaut, la pression est sur leurs épaules. Encourageons-les !