C'est sur une victoire que les Metro Hard Bulls finissent leur saison. Une victoire symbolique toutefois, sur une équipe qui fait figure d'historique par sa longévité et de semi-légendaire par son ex-blitzeur, Dusan Jagr, parti (viré ?) avant la fin de la saison.
Au final il s'agit malgré tout d'une victoire, de deux buts, où Goldman et De Jong, enfin ont pu retrouver un niveau de jeu acceptable, en attendant quoi? la Silver 2111. A croire que c'est une ligue que les Bulls aiment bien pour devoir y retourner.
Le bilan est très médiocre, il ne faut pas s'en convaincre. La saison avait trés mal commencé, une défaite nette et sans bavure, qu'inflige le futur champion de Golden. Oui, et? Est-ce une excuse? Peut-être. En fait surtout pas. La faute à Metal Hurlant qui a bien lu la stratégie des Bulls.
Puis une deuxiéme défaite, ho, contre des clones, rien de méchant, une petite baffe de plus pour se remonter le moral. Et puis peut à peut de mal en pis, la longue liste des kills.
Mon premier contre Paris Booster, Herminator emploi la même stratégie que son confrére Metal Hurlant. La victoire pourtant était au bout des doigts;
Mon second devant son public face aux taulards du Nevada;
Mon tout, contre les Loosers et c'est déjà trop tard, car malgré une petite pause qui n'a rien d'amicale laissant les amis se partager les points, Big Looser inflige la solution finale aux viennois. Extermination. C'est le jeux, non? Il faut du sang, les gladiateurs des temps modernes ne peuvent faire du spectacle sans sang, ca coule de sens, pas vrai?
Ils ont la fiévre dans le sang, ils en veulent et ca ne finira pas sans une autre effusion de sang. Un match traitre. Par trois fois Orana et deux fois une défaite singlante, dont un avec kill. Encore.
Le reste de l'histoire n'a plus rien d'intéressant: Herminator se retire et se plait paraît-il à chanter avec les oiseaux, se promener par mont et par vaux au plus profond de sa vallée slovéne où il a trouvé résidence secondaire. Il se ressource. Il se tait. Du fond du classement, Helmut Oder met le paquet. Il doit remoraliser ses troupes, devant un autre clone. Le match fini en sabordage mental, mais au moins la sphére d'acier trouve les buts adverses, après trois matchs vides.
En bon dernier, comme le disait si bien on ne sait qui, Soit le Premier ou le Dernier, mais on se souviendra de Toi.
Les Bulls se réveillent de leur létargie. Ou plutôt tombent sur plus létargiques qu'eux, les Marteaux de Rostov.
Les jeux sont fait.
Voici 2111 à l'horizon. Rouge. Comme le sang.
Les Gladiateurs soignent leurs plaies mais n'ont pas le coeur à l'ouvrage.
Reconstruire. Toujours reconstruire. Mais que reste-t-il à reconstruire ? Pourquoi toujours ce mot à la bouche ?
Il n'y a rien à bâtir. Les fondations sont maléables, les piliers branlants.
Tout détruire pour mieux reconstruire...
Tout détruire pour mieux reconstruire. Tout détruire pour mieux reconstruire.
Ne pas se plaindre et courber l'échine. Travailler. Recruter. Greffer. Que de dures labeurs dans les labos.
Les jeux 2111 sont joués d'avance. La Bronze à l'horizon? Autosuicide. Il ne s'agit surtout pas de faire son Mustarder. Mais de revenir en 2113 à un échelon digne du rang des Viennois. Les jeunes pousses semblent progresser. Elles sont les killers et les marqueurs de 2113.
Les Bulls sombrent. Leur horizon est sombre rouge. Ne titillez pas un taureau qui dort. Ils vont valser, les danseurs en paillettes.
A l'année prochaine ou peut-être pas. Non. Soyez rendez-vous dans deux saisons, pour la Lutte Finale.
Commentaires
Du grand art! Que les auteurs Autrichiens sont bons dans le malheur.
Je souhaite quand même avoir l'occasion de jouir de leur style prodigieux dans des circonstances plus joyeuses.
Go Bulls, Go!
Je crois dans cette équipe de Vienne 2111. Et quel excellent style, oui vraiment !