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  • Adieu mon brave, les financiers font les cons.

    Les nouvelles du front des enchères.

    O Rage, O Désespoir, Anton Gutdeutsch, le meilleur cru autrichien des 15 dernières années, répondaient à une prestigieuse carrière à Vienne, par très loin de son village natale. Il est originaire du Lac du Neusiedler, région également propice aux meilleurs cépages. Umathum, l'un des plus grands viticulteurs lui a offert une Cuvée Gutdeutsch l'an dernier, qui vaut pour les collectionneurs déjà plusieurs milliers d'euros la bouteille
    Anton, enfin, bien que n'étant pas "So Schön und so Wild" n'en reste pas moins "ein Wunder der Natur".

    Il était donc logique que les viennois renouvellent son contrat pour au moins 2 ans. Mais voilà, les grands financiers ont voulu croire que le contrat suffirait, ce qui conduisit la franchise parisienne de la Sorbonne à enchérir un bon petit paquet pour prendre le dessus. Malin comme pas un, le renard viennois cru bon de défendre sa perle par tous les moyens: libérer d'autres gros contrats pour pouvoir couvrir le salaire nécessaire au prodige dusse-t-on gonfler la masse salariale de la team à sa limite.

    Alors que Maya accepte sa prime de "tueur" à 10K€, il ne restait qu'un Wase, encore sous contrat à 5K pour faire les frais d'une politique salariale généreuse et payer le salaire de Gutdeutsch. Qu'il en soit ainsi. Environ 11K sont offerts à Anton.

    Dimanche à minuit, terme des enchères, la nouvelle fut plus terrible qu'un coup de massue.  Helmut Oder, Arthur Fox et Herminator, réunis en petit comité tardent à sortir du bureau. Heidi Glumm, la secrétaire de direction, à la visualisation des résultats n'osent même pas déranger ses patrons. Elle passe un très discret coup de téléphone à Arnulf, il doit veiller à ne pas laisser entrer un journaliste.

    Votre bon narrateur, quant à lui, il à pu croiser Recep Sarioglu, le coach adjoint, déprimé sortant de son vestiaire en compagnie de Alexandre Maya et Gunther Kary. Maya ne dit rien, de toute façon, il sait être embauché. Son job, la boucherie de gros.

    Gunther quant à lui en avait gros sur le cœur.

    "On voit bien que les financiers dirigent le monde, ils n'ont aucune vision à long terme. Quand bien même il les vaut, Anton, quel sens y a-t-il de lui payer une surprime de 4 ou 5000 € par match ? dans 3-4 saison personne ne voudra plus d'un joueur surpayé proche de la retraite! Bon il va pouvoir bouffer du foie gras. Mais alors ? Anton tu va regretter ta cuvée spéciale Neusiedlersee et tu n'y retrouveras pas le goût des grandes métropoles telle Vienne ou au pire Paris. Le pire c'est que nos grands trésoriers viennois et Monsieur Herminator le premier, virent un buteur excellent et n'arrivent pas à garder notre pote. "

    Sarioglu de rajouter « j'ai fait un petit calcul, on va se faires des couilles en or. Nos revenus et notre masse salariale non utilisés devront bien dégager dans les 20K par tour. Mais on va faire quoi de ce fric ? Descendre en Open ou en Silver ? Putain de cons… »

    Seher qui passait par là nous dira : «La dernière fois que l’Hermine a bouffé des huîtres il est allé aux urgences, là c’est dans un tombeau qu’il devrait creuser. Il aurait mieux fait de rester en retraite au lieu de faire le malin en ramenant Gutdeutsch en Autriche il y a un an. »

    Quelques jours plus tard, un communiqué nous faisait savoir "GUTDEUTSCH ne restera pas. Nous sommes toujours en contact avec son agent mais l'offre faite par les DRAGSTARZ est hors de marché. Tant pis pour lui s'il préfère évoluer dans un stade-égout nauséabond." quelque peu copié sur le communiqué des chou pinettes parisiennes.

     

    - Christian Fuchs -