Suite du programme chez les Bulls. Changement de ton momentané ou déclic ? Retour sur les deux derniéres journées de championnat.
La cinquiéme journée était marquéepar un petit defi d'ordre "amical", qui n'avait rien d'amical puisque pouvait servir de tremplin pour les autrichiens comme pour les écossais. D'abord, c'est un match entre un promu de Silver et bon dernier de Golden contre un ex-Platinium et premier relégable de Golden. C'est un match également en présence de deux étoiles incontournables de la fédération, dont un passeur légendaire, Flygt et White, contre le meilleur passeur décisif de la saison précédente toute ligue confondu, Isidore Katika.
Le Whisky Road est étonnement vide lorsque les joueurs de Herminator entrent sur le terrain, à peine rempli aux trois quart ; les supporteurs écossais chantent une future victoire assurée et la mort subite de leur adversaire, mais les chanteurs sont bien pâles et leur voix tremble : les autrichiens reprennent en coeur leur hymne "Die Bullen Sind Hinter Dir" et cela fini par des jets de tomates contre des jets d'oeufs pourris. Aussi le service d'ordre écossais aura du intervenir plusieurs fois pour remettre un peu d'ordre, lorsque certains autrichiens se sont mis à siffler leur adversaires et lever leur bras droits en criant des SIEG HEIL! Car ce genre de comportement n'est pas permis.
D'un intérêt plutôt élévé, le match n'en fut pas plus le tremplin que cela. Les deux équipes se neutralisent par deux buts chacun et Colin White reste le "Géantissime" passeur face à un Katika en petite forme.
Le cinquiéme quart-temps se déroule dans une ambiance bon enfant, même si Mike Collins et Tom Awake ne sont point apparus, c'est Jim Clark qui a contribué à continuer la petite fête "écossaise" en l'honneur de leur vaillants adversaires, en offrant une tournée générale de Whisky dans le Sudden Death Cellar Pub. Cette petite fête a été l'occassion pour son homologue viennois, Klaus Heidegger, du voyage pour une fois, d'offrir au Cellar une cargaison compléte de Schnapps et Vins autrichiens. C'est avec un mal de crâne incroyable que les autrichiens ont repri leur Jet privé le lendemain pour Vienne, sans savoir dans quel état étaient les écossais.