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  • Wien lebt, dada-daa-daa-daa

    Au Megara Stadium ce soir, ce ne sont pas des marins d'eau douce, ni des moussaillons qui courrent aux trousses des autrichiens. Coup de sifflet.

    Au premier quart-temps, Coudry, Canto et Haas ouvrent le bal, portant la sphere à rythme de cheval face à un Rauchegger hagard. Pendant ce temps, Fritz Strobl cherche désepéremment la balle, Kary prend un temps de retard et laisse tomber ses grenades derrière le blitzeur adverse. Simplement la boule atteind sa cible et la défense autrichienne prends l'eau. Déjä le mal de mer ?

    Alors que les supporter blancs et rouges  hurlent à hue et à dia cherchant à soutenir leurs gars, l'arbitre siffle le deuxième quart-temps. Cette fois les visiteurs vont au front, les cornes pointées vers le but adverse. La partie s'engage sur un jeu de dupe... Non Amilcar ne se laisse pas berner si facilement et place ses hommes dans la trajectoire des blitzeurs autrichiens. Toutefois, Amorim sert habilement SuperMario qui maintenant prend son élan, couvert par Benji, puis par Gong et tends son bras. Le tir est puissant et survole Siemerink qui manque de se faire arracher les doigts en cherchant l'interception. Le sourire aux lèvre, Khangai rester san rien faire jusque là se détend et renvoie la balle au loin, sur Amorim. Mario n'est pas encore la superstar du soir. Amorim récupère et cherche aussitôt Lindner, mais le manque. La nouvelle recrue ramasse la spère mais est trop loin pour tirer. Les Brestois mènent donc toujours au score.

    Ils chantent comme des fous, mais l'echo de leur voie s'échoue dans la nuée des suporteurs bretons: le troisème quart-temps résonne comme le glas, où plutôt comme le mouchoir blanc que l'on jette dans l'arène avant de mettre à mort le taureau.

    Les gladiateurs s'élancent, avec Coudry, Pudal et Khangai au front. En face la défense se remet en place. Comme précédemment on imagine qu'elle va prendre l'eau. En quelques seconde, Amorim élimine le vétéran Maier, puis Lindner fonce sur Siemerink. Pourtant, très vite, Lindner est submergé par le train. Gong est en retard, Rauchegger bat en retraite. Heureusement Kary veille et stoppe les efforts de Pudal.

    L'adversaire tiens son match, mais Herminator sait que ses hommes peuvent encore renverser le score. la stratégie mise en place doit payer coute que coute et SuperMario en est le pilier. Dans la huée générale adverse, les autrichiens se mettent en place. Les supporteurs retiennent leur souffle. la balle roule au sol, Amorim la récupère. La défense adverse est bien en place. Il va falloir les déborder, mais comment faire ? Emmenant dans son sillage Canto, Amorim recule alors que Lindner et Seher fixent leurs cibles. Seher fait des grands appels de balle. Pudal en profite pour le plaquer alors que la balle roule en bonus. C'etait un leurre! Le gardien Haas doit chercher la sphère pour espérer ralentir l'avancée des visiteurs. Du pain béni pour Mario. Il marque son bonus puis emploie toute son energie sur un back & shoot.

    Les spéctateurs n'en peuvent plus. Wien Lebt ! Wien Lebt ! chantent-ils, crient-ils à tue tête. La victoire se joue pour un point de bonification. Les autrichiens restent leaders et invaincus de leur championnat. En prime, ils détiennent la meilleure défense toute ligues confondues, avec seulement 16 points encaissés. Face à de sérieux adversaires, ils ont failli prendre l'eau en rade de Brest, mais ont tenu le choc.

    La semaine prochaines les Corsaires essaieront de vaincre les bretons, les viennois accueillerons leur dauphin, les guerriers tchèques.

    A bon entendeur, salut !