Alors que les Hard Bulls sortaient victorieux du défi écossais, ils s'attendaient à défier les joyeux milanais. Or surprise! Ils ne sont pas inscrits. Troublés les autrichiens doivent affronter les titanesques québéquois, ceux par qui le malheur arrive. Moscou s'envole donc vers la Platinium et surtout vers le titre que lorgnent les taureaux...
Ce n'est que partie remise. Finalement la direction des Bulls n'a pas besoin de débourser grand chose. C'est un match imposé qui s'annonce et bien contre les Milanais.
Pour s'assurer d'une place en Platinium, il faut que chacun des adversaires directs puissent être défaits. Si Moscou semble intouchable, les autres franchises sont largement à la portée des autrichiens. Au Crunch Stadium, il n'y avait foule. Au regard du match, c'est plutôt l'ennui qu'autre chose. Mais le plus important, la victoire est à bout de bras.
Alors que les lombards optent pour une stratégie classique, les visiteurs organisent leur contre-attaque. Mario Baroux, aligné en défense, s'écarte du mol et poursuit avec entrain la balle. De l'autre côté, l'infanterie Impériale et Royale (Kaiserlich und Königlich) bloque la charge, menée par le chef Grenadier Rauchegger. Lindner se charge son compatriote Alfred Ilinger, si bien que le porteur de balle Ishizu, ne sachant plus qu'en faire, la transmet à Supermario qui fini le travail.
Les visiteurs lancent leur attaque emmnée par un Baroux tout joyeux d'avoir pu marqué tantôt. Trop joyeux. Il est rudement plaqué et bloqué. Heureusement, Maguire parvient à s'extirper tant bien que mal du blocus et se dirige donc vers le but. Amorim tient sa sphère entre ses deux mains habiles et manoeuvre pour eviter le contreur adverse. Enfin un blitzeur est libre, il ajuste une case bonus. Magie noire ou pas de bol, la balle est déviée et interceptée par les adversaires. Un nouveau mol se crée. A moi la baballe! Non à moi! A ce jeu Ian Maguire se montre le plus malin et parvient à trouver le but. 10-0. A ce rythme là, Uranyum Buhert, pourtant si discrêt, explose de joie. Aprés la pause, il lâchera paraît-il à son patron Herminator un "C'est tout bon, on fini sur un 20 - 0".
Cela aurait été trop beau. Chavrouze tente le tout pour le tout et lance un long rush mené par l'infatiguable Alfred Ilinger. Prise au piège, la défense adverse ne reviendra pas invaincue de la rencontre. Sur le banc, le staff à quand même le sourire au bout des lévres. 10 - 5
Le dernier quart temps va donc être fatal aux italiens. D'abord, parce qu’ils se jettent dans la gueule du loup, laissant Baroux dévaler seul vers l'avant. Cependant, le staff viennois se ronge les ongles. Amorim a peur. Dans sa ligne de visée un mur de trois milanais, faisant face à trois blitzeur viennois... Et bien sûr pour pimenter le tout, Tommy Killermann n'arrive pas à mettre à terre sa contrepartie. Que Dieu Nous Garde doit-il murmurer... Tommy enfin couche son adversaire. Le champ est libre. Baroux peux se réjouir de réussir son fameux back and shoot. 16 - 5. Un score qui permet aux viennois de tenir leur podium.
Il reste trois matchs à tenir et le prochain va être certainement le plus décisif : Les serpents indonésiens vont tenter de transformer les rives du beau Danube en jungle. Un match à suivre donc. Un match décisif.
Christian Fuchs pour FM5.