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Hard Bulls Welt - Page 4

  • Un défi pour l'honneur.

    Les Hard Bulls ne devaient faire aucune concession. Deux victoires pour espérer le titre de Silver et la montée avec les honneurs ou rien. Les managers de la franchise ont été fermes.

    Finalement, on s'en souviendra avec émoi, les viennois ont démontré faiblesse tactique et technique face aux Opritchniks. Politement parlant cela ne va pas faire taire la fédération russe qui maintien les instances internationales sous pression et l'on connait les déclarations malheureusement de certains sponsors autrichiens à l'encontre de la FRU.

    Aussi, le défi qu'avait lancé le staff sur la franchise bretonne de Rennes, qui n'avait d'intérêt que dans la course au titre ne s'est finalement joué que pour l'honneur. En 5 rencontres depuis 2104 toutes avaient été perdues et notamment à la 7ème journée de la saison en cours. Cette 6ème rencontre marque enfin la première victoire contre les Oursons.

    Les Rennais ont-ils joué le coup à fond ou pas ? Et bien de notre avis pour sûr. Il y avait le feu à Breizhland et les 17640 spectateurs en ont eu pour leur argent. Avec un score de 1844 d'intérêt, il s'agissait sans aucun doute d'un des tous meilleurs matchs de la saison !

    Le premier quart temps est largement dominé par les Oursons. Les Rennais appuient leur attaque sur un train qui va droit sur les bonus, avec un Luis Ferreira dos Santos en agile et imposant. Ni Rauchergger, ni Kary, les deux grenadiers, ne peuvent faire quelque chose, et encore une fois, comme déjà cette saison, ils sont en retards dans leur mouvements. Kary, en bon grognard, sauvera quelque peu son team, plaquant Santos dans les bonus à deux reprises. En fin de quart-temps, le coach autrichien fait grise mine, il est mené 8-0.

    Que cela ne tienne longtemps hurle-t-il à hue et à dia. Motiver, il faut se  motiver... "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !*" scandent les quelques supporteurs des Hards Bulls présents dans les tribunes.

    L'attaque des visiteurs monte en ligne face aux locaux. la balle passe dans les mains de Baroux qui va pouvoir rusher. Du moins le croît-il. Il est vite retenu dans son élan. "Benji" Seher récupère, prends son élan sous les yeux ébahis de la foule en liaisse.  Les visiteurs réduisent le score avec brio et retrouvent le moral.

    "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !"

    Au troisème temps de jeu, les rennais aspirent à nouveau à réussir leur train. Cette fois-ci, savament menée par Kary, la défense ne lâchera pas prise et ira contrer très haut l'attaque. Sur le banc comme sur le terrain, les stigmates du stress jaillissent sur les visages fatigués des gladiateurs. La holocaméra autrichienne parvient à filmer le mouvement des lèvres de toute l'équipe des Bulls: "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !".
    Lindner parvient à récupérer la boule métallique et la jette dans les mains brulantes de Rauchegger. Qui peut le croire, il démontre encore de ses qualités de contreur... alors que la défense tient tant bien que mal aux coups et placages adverses, Martin se détache et file vers le but vide.

    "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !"

    Les Viennois prennent la main sur le cours du jeu et mène dorénavant au score !

    "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !"

    La fatigue est toujours présente. La concentration se lit sur les visages tendus. Alors que les glads avancent, Amorim récupère la balle et recule se protéger en attendant que Baroux ne parvienne a se mettre en bonne position derrière ses coéquipiers. Amorim réussi comme d'habitude une belle passe. Dorénavant les rennais sont bien loin d'être en position de force. Baroux peut aller soulager sa rage de vaincre...

    Quand soudain. Was ist los ?! Hurlements de stupeur dans la foule et sur le banc. Baroux détend son bras, mais trop mollement! La boule meurre timidement devant le but pourtant vide..! Est-ce la peur de perdre qui surpasse la rage de vaincre ? Sont-ce les échos des défaites récentes et passées qui résonnent ? Est la fougue qui étouffe la flamme professionnelle du grand blitzeur ? 

    Supermario est a genou, il craque. Le doute s'installe et, à l'instar du roi déchu refusant de relever la tête avec la fiereté du Prince, se prosterne au sol dans l'attente imaginaire de la lame de son bourreau.



    Travelling arrière, objectif ajusté sur... Benji Seher, qui ne perd pas une minute et se rue vers la sphère. La défense locale veut revenir défendre son pain béni, mais la volonté semble manquer. Peut-être que l'assurance du titre est plus forte que la défense a tout prix du score. Benji marque son deuxième but de la soirée cloturant le match.

    A Breizhland les spectateurs sont partagés entre la douleur de la défaite singlante contre leur outsider et la joie du spectacle qui leu a été offert ce soir.

    Les viennois sont venus, ont vu et ont vaincu sur un score fleuve de 15-8. Les taureaux n?ont pas seulement gagner un match, mais ont remporter une victeur sur leurs démons. Un deuxième titre leur echappe, mais ils récoltes les fruits d'une excellente saison, finissant à la fois meilleure attaque et meilleure défense du championnat.

    Quant à "Supermario" Baroux, il aura perdu le moral. Son instinct lui a peut-être fait perdre prise dangereusement. Il a perdu sa couronne. Le russe blanc Stukalov réussi contre Gizeh 17 points, trois buts de trop, devenant du coup en fin de carrière le meilleur buteur et le meilleur marqueur de la Silver.

    Le public autrichien se régalera tout de même du retour en Golden, après six année.

    "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !"

    "Ja Wir schaffen's ! Ja Wir schaffen's !"

    "Ja Wir haben es geschafft !

     

    *ndlr: en anglais cela devient "Yes, we can!"

  • Toujours pas une victoire

    Aie, Aie, Aie... Mais que font-ils ? Avec pas moins de 5 finalistes de coupe du monde dans leur effectif, les autrichiens ne parviennent toujours pas à gagner.

    D'ouverture de saison, le match Vienne-Rostov se devait d'être à la hauteur. Il le fut certes, mais Baroux manqua cruellement de succès sur les tirs lointains, lui qui en avait fait démonstration à l'entre-saison. A côté de la plaque aussi les défenseurs incapables d'arrêter le train made in Rostov.

    Contre les bordelais de Salleboeuf, il fallait eviter le face à face á tout prix. La statégie mise en oeuvre est la bonne: on laisse l'adversaire se positionner sur les bonus, alors que l'attaque est concluante par deux fois. Le résultat est mitigé, mais il a le mérite de laisser les joueurs frais et dispos.

    Et voici ce troisième match qui fera la risée des viennois, dont les "dit-on" laissent aux autrichienx un manque cruel de sens de l'humour. C'est même de mauvaise humeur qu'on les met. D'abord, c'est vrai que Varsovie, même cloné, est une belle équipe et qu'avec Sinémida, il n'y a pas photo. Mais ils sont loins d'être inarrêtable ou imbatables. Baroux passe par deux fois. Une fois grâce à une belle passe de Jean Amorim, une autre en gardant la boule métallique bien protégé par trois de ses coéquipiers.
    Alors que le staff croyait son équipe sortir vainqueur, la défense commet des erreurs impardonables, incapable de plaquer le porteur du ballon adverse, qui y va de son back & shoot.

    Les prochains matchs s'annoncent donc tendus. Herminator est au bord de la crise de nerf. Il a d'ailleurs solliciter l'aide de Bruce Mooney, qui va pouvoir revenir à Vienne prochainement, lui qui déjà avait propulsé les Hard Bulls en Golden. La chance sourira-t-elle donc enfin à nouveau ?

  • Que 2115 commence..!

    Avec un Salary Cap de 34650 Euros/semaine et des enchères parfaitement maîtrisées, les viennois entrent dans leur 11ème saison avec un statut de mastodonte. En effet, à titre de comparaison, le roster autrichien est le 3ème plus gros budget de la Silver league, derrière Djakarta, qui jouera clairement la montée, une équipe de Grenoble médiocre mais capable de très bonnes choses et juste devant des brestois fraichement débarqué de Golden.
    Si nous rajoutons aux comparaisons les néerlandais, les québéquois, ainsi que des japonais, aussi talentueux sur le terrain que leur coach l’est en architecture, le nombre de prétendant pour le haut du tableau est très homogène. La bataille pour les 3 premières place sera donc féroce.

    Pour continuer le tour d’horizon des franchises, Rostov dirigé par le mythique Arilir et Gizeh, la ville des demi-dieux que dirige le mystérieux Anubis font figures de petits poucets, avec moins de 18000 Euros. Et pourtant, chacun à leur manière jouerons les trouble-fêtes: Arilir veut la montée, Anubis quant à lui, a plus d'un tour dans sa pyramide.

    Enfin, que dire du fulgurant progrès des noirs-africains et du retour en premier plan du fier Solomon (lui qui rêve de Golden depuis.. pfiou.. si longtemps!).

     Que 2115 commence et que le meilleur gagne !

    Trêve de commentaires et revenons à nos moutons, …enfin à nos bœufs. Le roster compte 14 taureaux parés au combat :

    Le 8 standard sera basé sur :

    1- Alexandre Maya, une abeille en dehors des terrains, un frelon dangereux lorsqu’il croise le porteur de balle adverse; Un assassin en puissance lorsqu'á l'instar de Badcock, Organero ou Strobl, il puise ses inspirations du jour dans les pilules.

    2- Aitor Organero, dont la vision du jeu et l’expérience offrent les meilleurs dispositifs défensifs du jeu, en défense pure ou pour protéger le porteur de balle. A 29 ans, Aitor fait montre d'encore beaucoup de volonté. Son contrat finira sur une retraite bien mérité en 2116. 

    3- Fritz Strobl, la brute du groupe. Un garçon un peu simple, élevé dans une vallée tyrolienne, mais très généreux : il commence le massacre et saigne de ses lames ses adversaires avant de laisser les points du kill à ses coéquipiers.

    4- Gunther Kary, réactif et efficace. Ses talents de gardien sont incontestés : 16 interceptions, 31 sacks.

    5- Jean Amorim, formé à Caracas, les viennois se sont offert ses services de passeur et buteur. Les brésiliens ont en général bien su s’adapter à l’Autriche : Evandro Goldman, Marciel Vasconcelos avant lui.

    6- Jens Farke, sa vision du jeu est plus limitée, mais son profil offre une alternative à Jean Amorim. Les phases d’entrainement montrent un buteur efficace.

    7- Benji Seher, pur produit viennois, il sait s’adapter à la défense et à l’attaque, ce qui en fait un contre attaquant de qualité. 

    8- Mario Baroux, la future superstar du groupe et qui plus est champion du monde 2114. Son contrat se prolonge sur très bonne saison et un programme de greffes important. Il ne lui manque plus que devenir le grand buteur de la franchise.

    Sur 14 éléments, 4 autres viendrons compléter sur les stratégies utilisées l’effectif.

    - Jiong Gong,
    - Hendri Sugiarto,
    - Anton Badcock, le bad guy qui rêve de tremper ses lames rétractiles dans le sang de vierges rousses
    - Darren Olsen.

    Un grand bravo à Martin Rauchegger, ex-rookie du centre, qui revient avec un contrat pro après avoir continué sa formation à Paris.

    Cet effectif compte pas moins de  5 finalistes de Coupe du Monde... les enjeux sont donc important vu des médias tridéos. Alors quid de l’objectif des viennois ?

    Elémentaire, mon cher Watson.

  • Une saison en demi-teinte

     

    2104-2114. 10 ans. Une décennie déjà que Fé Bunga emmenait ses coéquipiers vers le titre d'Open et la Golden. C'etait un beau rêve à réaliser. Mais trés vite, dès l'ouverture même la défaite 15-0 face à une franchise plus tard massacrée, brisera le rêve. Une saison programmée à rester dans les affres de la Silver.

    Finalement, les Bulls font une bonne équipe moyenne. Toujours à la limite du pire. On va pas taper toujours sur le coach et ses stratégies, tant sur le terrain que durant les enchéres. Ce qui compte c'est que le capitaine de la croisiére s'amuse.

    Avec 3 victoires en 2114, le bilan ne reste pas si mauvais en regard des performances de l'équipe. Pour l'instant les Bulls s'adjugent un petit -1 en différence de but. Au niveau classement par joueur, les Bulls s'adjugent la 2éme place des meilleurs tueurs, avec 3 kills de Organero et un total de 7. De ce point de vu là, Herminator et les siens sont contents

    Il rest un match a préparer face au Suddendeath de Kilmarnock et à sa star van Helvooirt. La derniére confrontation remonte à… bien longtemps, en 2108 (et une défaite 6-1).

    Nous connaissons trés bien Tom Hawake. C'est un gars super, comme tous les écossais. Puisqu'il vient en Autriche, on va lui faire cadeaux de quelques litres de biére locale. Je sais. Il descend chez nous avec plein de Whiskey dans les soutes, mais il devrait apprécier notre alcool local. Nous espérons bien gagner, par contre. De toute facon, ils montent en Golden quoi qu'il arrive. Mais il serait bien d'engranger une petite victoire avant la coupe et l'ennui qu'elle incite.