Salade de roquette aux marrons chauds

Cette recette se prépare pour 8 personnes.

Prenez d'abord soin de laver les ustensiles à l'eau fraiche. Prenez une grande casserole et faites-y griller les marrons. Ou plutôt faites-y revenir dans un peu de beurre UN marron bien gros, jusqu'à ce que celui-ci devienne rouge de chaleur.

Pendant ce temps, allez cueillir la roquette. Celle-ci doit être fraîche et craquante, bien verte. Lavez-là, rincez-là et mette-la au fond du bocal. Celui-ci doit être un bocal "indépendant" et c'est important, jamaïcain. Ainsi, la verte roquette du bocal deviendra presque fluorescente; vos yeux en prendrons un sacré coup (Réduisez l'intensité de la lumière pour y voir plus clair)!

Lorsque la verdure est prête, il faut l'assaisonner. Prenez un peu de poivre congolais, du piment nigérian, une pincée de fleur de sel du pays de Brem (-sur-mer), un peu de Maggi (Majhi) et beaucoup de Creatine. Arrosez d'un zeste de citron, d'un dé à coudre de torrine (Vous pouvez prendre un dose de boisson autrichienne au taureau ... ça fera très bien l'affaire).

Enfin, vous noterez que le marron est rouge, chaud, brûlant. Peut-être bien qu'il fume. Ce n'est pas toxique, si vous vous équipez d'un masque à gaz. Passez le d'une main à l'autre. Si par hazard vous ne savez pas quoi en faire, ne le rendez pas à l'adversaire, il lui brûle tant les mains, qu'il n'en voudra. Tirez a boulet rouge et marquez un point. Lorsque ce sera votre tour, prenez garde de ne pas garder le marron chaud, même pour le bonus! Votre adversaire veillera a le garder pour vous.

Sans la goûtez au risque d'avoir des crampes d'estomac, versez la vinaigrette dans la roquette qui n'en demande pas moins! Touillez bien avec vos doigts. Si par hasard vous y perdez votre alliance, ce n'est pas grave, une main magnetique vous la retrouvera sans tarder.

Faites suez les oignons rajouter des lardons et quelques noix ou pignons de pin (si vous oubliez, ce n'est pas grave mais c'est meillleurs). Dégustez votre salade et faite déguster à ceux et celles que vous voulez dégoûter. Installez vous dans votre jardin, allumez un ou plusieurs pétard(s), mieux, faites un feu d'artifices. Les Bulls prennent la première place provisoire du championnat de Golden!

On bouffe mal chez les chinetoques

Et bien voilà, le match vient a peine de se terminer, que je vous propose des extraits de la conférence de presse de ce soir. De l'avis de tous les supporteurs, quel honte, ce score 16-6, alors qu'il s'agissait d'un défi lancé par les Viennois contre les Ugly Ducks. Ont-ils été sous-estimés ou bien tout simplement mal préparés ?

En sortant du vestiaire, Herminator, a tenu un discours assez épouvantable, encore sous le joug de la colère. Il a dit:

"Plus jamais j'irai dans un restaurant chinois. Je croyais le canard laqué plus succulent. Et bien non, qu'est-ce qu'on mange mal chez les chinetoques. Quand on voit le nombre d'insectes en brochette, scorpions, oeufs de 100 ans sur les étals, on se dit, les gars qui jouent en chine ne peuvent pas tenir tout le match(...)

Quand le chef nous a préparé le repas hier, en arrivant à l'hôtel, on lui a demandé de la cuisine internationale, pour ne pas maltraiter les estomacs de mes gars. Il a du nous refourguer du chat, alors que nous avions vraiment cru manger de l'échine de porc hier soir. Et bien, voyez le résultat !(...)"

Friedrich Hohenrainer :

"Finalement avant l'issu de ce match, nous avions fait le pari d'entrer dans le Top 4. Je crois, au final, on fait dans le milieu de tableau. Bon, je suis assez content d'avoir réussi mon back and shoot, sur le 2eme Quart-temps surtout que Jason a tout le champs libre devant lui. C'est sûr que si les canards avaient joués comme cela tout le temps, on aurait gagné."

Tommy Killermann:

"On s'est sacrément bien battu contre les écossais la semaine dernière, mais là, franchement, avec Konrad et Yves suspendus, plus rien ne va. Moi, j'ai mis des patates dans le nez de ces chinois, je me suis bien amusé. Mais la défaite, c'est triste. Et puis je vais aussi mettre un point dans la gueule de Jason, Pourquoi ne passe-t-il pas au premier quart? Il a bouffé des oeufs pourris ce matin ou quoi ?

Yves Degavres:

Och, godeverdomm d'arbitre, c'qui lui prend donc de nous suspendre Konrad et moi ? Il a bu une bière de trop? En plus moi, j'ai pas mangé de chinoiseries hier, j'avais emmené du Waterzooi en boîte, du coup, je pétais la forme. Allez, mon copain, j'me va allez manger des moules frites, une fois. Je n'ai pas joué, la défaite c'est pas ma faute, une fois.

Jason Bardhan:

F**k ! Hey Tommy you're a paranoid mo********er. C'mon, these lemon faces are not digest al all.
Sorry no questions no more, I just need to go to sleep, something is banging in my head so loudly.

Un supporteur:

Bouh, virez-moi ces merdeux surpayés... quelle honte ce soir.

Un autre supporteur:

Franchement, parfois j'me dit, mieux vaut rester chez soit, regarder un bon film et siroter une bonne bière que de voir son équipe aussi lamentable que ce soir.

 

Tonight Last Show: Death corrida

Les jeux sont fais, Krumovograd est champion, rien à redire, Gigi Graell est une star qui va en faire trembler plus d’un en Golden la saison prochaine, une joie pour le petit bijou du centre de recrutement viennois. Ils y vont e leur petite larme, cependant, mieux ne vaut pas trop regarder le passer, mais l’avenir.

 

Les jeux sont fais, Vienne retrouve la Golden. La Silver leur a fait beaucoup de bien et permet aussi de se rassurer quant au niveau de la franchise et quant aux qualités de coach d’Avuzcan *Uranym* Buhert. La franchise va donc, à l’issus de cette dernière manche, finir sur le podium, mais sur quelle marche? Si tous les pronostics donnent la BED gagnante, ce qui paraît évident, le staff cherche une revanche sur cette jeune franchise afin de garder la deuxième place.

 

A en croire les commentaires de vestiaire, nous pourrions nous attendre à une terrible corrida. Non sans humour, celle-ci pourrait finir en corrida belge, ce serait un comble. Nous savons la BED solide tactiquement et techniquement et Shanalya fait montre de grand sang froid. Les Hard Bulls ont néanmoins concocté une stratégie qui devrait prendre le coach belge et ses joueurs par surprise : probablement les belges vont s’arranger pour intercepter les longues passes de Maguire sur Di Virgilio ou chercher à arrêter à tout prix le fougueux italiens.

Le but des viennois est simple, renvoyer Shanalya au lit avec une migraine dont elle se souviendrait. Bien que les Bordelais et les Monégasques n’ont pas su ou pu dérouler leur jeu habituel, la surprise devrait être de taille, voyant de façon totalement imprévue des Hard Bulls fonçant sur leurs adversaires avec pour seule stratégie de faire couler le sang… et de s’y baigner en fin de match.

 

Le Kill est largement jouable, si la stratégie fonctionne, Uranyum aura su transformer son équipe en véritable arme atomique !

 

Alors, soyez près pour assister dans quelques minutes au dernier spectacle de la saison : sonnez le glas, ouvrez le bal, sortez les Taureaux dans l’arène, que la corrida commence !

Milan s'amuse... En avant Vienne

Alors que les Hard Bulls sortaient victorieux du défi écossais, ils s'attendaient à défier les joyeux milanais. Or surprise! Ils ne sont pas inscrits. Troublés les autrichiens doivent affronter les titanesques québéquois, ceux par qui le malheur arrive. Moscou s'envole donc vers la Platinium et surtout vers le titre que lorgnent les taureaux...

Ce n'est que partie remise. Finalement la direction des Bulls n'a pas besoin de débourser grand chose. C'est un match imposé qui s'annonce et bien contre les Milanais.

Pour s'assurer d'une place en Platinium, il faut que chacun des adversaires directs puissent être défaits. Si Moscou semble intouchable, les autres franchises sont largement à la portée des autrichiens. Au Crunch Stadium, il n'y avait foule. Au regard du match, c'est plutôt l'ennui qu'autre chose. Mais le plus important, la victoire est à bout de bras.

Alors que les lombards optent pour une stratégie classique, les visiteurs organisent leur contre-attaque. Mario Baroux, aligné en défense, s'écarte du mol et poursuit avec entrain la balle. De l'autre côté, l'infanterie Impériale et Royale (Kaiserlich und Königlich) bloque la charge, menée par le chef Grenadier Rauchegger. Lindner se charge son compatriote Alfred Ilinger, si bien que le porteur de balle Ishizu, ne sachant plus qu'en faire, la transmet à Supermario qui fini le travail.

Les visiteurs lancent leur attaque emmnée par un Baroux tout joyeux d'avoir pu marqué tantôt. Trop joyeux. Il est rudement plaqué et bloqué. Heureusement, Maguire parvient à s'extirper tant bien que mal du blocus et se dirige donc vers le but. Amorim tient sa sphère entre ses deux mains habiles et manoeuvre pour eviter le contreur adverse. Enfin un blitzeur est libre, il ajuste une case bonus. Magie noire ou pas de bol, la balle est déviée et interceptée par les adversaires. Un nouveau mol se crée. A moi la baballe! Non à moi! A ce jeu Ian Maguire se montre le plus malin et parvient à trouver le but. 10-0. A ce rythme là, Uranyum Buhert, pourtant si discrêt, explose de joie. Aprés la pause, il lâchera paraît-il à son patron Herminator un "C'est tout bon, on fini sur un 20 - 0".

Cela aurait été trop beau. Chavrouze tente le tout pour le tout et lance un long rush mené par l'infatiguable Alfred Ilinger. Prise au piège, la défense adverse ne reviendra pas invaincue de la rencontre. Sur le banc, le staff à quand même le sourire au bout des lévres. 10 - 5

Le dernier quart temps va donc être fatal aux italiens. D'abord, parce qu’ils se jettent dans la gueule du loup, laissant Baroux dévaler seul vers l'avant. Cependant, le staff viennois se ronge les ongles. Amorim a peur. Dans sa ligne de visée un mur de trois milanais, faisant face à trois blitzeur viennois... Et bien sûr pour pimenter le tout, Tommy Killermann n'arrive pas à mettre à terre sa contrepartie. Que Dieu Nous Garde doit-il murmurer... Tommy enfin couche son adversaire. Le champ est libre. Baroux peux se réjouir de réussir son fameux back and shoot. 16 - 5. Un score qui permet aux viennois de tenir leur podium.

Il reste trois matchs à tenir et le prochain va être certainement le plus décisif : Les serpents indonésiens vont tenter de transformer les rives du beau Danube en jungle. Un match à suivre donc. Un match décisif.

 

Christian Fuchs pour FM5.