Quand le patron des chercheurs se lache...

Récemment, Kurt Straeussl, dont peu de gens connaissent l'existance, tant elle est mystérieuse, s'est fâché. Et ça c'est su.

"Mais que font nos ingénieurs ? Ou va la recherche ! Ca n'avance pas assez vite" s'entend-on dire dans les bureaux. Pourtant, Dans le Top 30 publiés chaque début de saison, la franchise viennoise avait un score honorable, pointant à la 19è place, à égalité avec les Moa Soneuz et derrère les Archanges, en possession de 54 brevets. Ost-Berlin n'en compte "que" deux de plus, Johannesburg et Zinguinchor, autres franchises historiques pointent aux 11è et 12è places avec 59 brevets. De ce point de vu, le bilan des Viennois ne semblent pas si mal que ça.

Regardons de plus près Rennes, autre point de repère des viennois: avec 63 technologies, la franchise bretonne est bien plus créative !
Quant aux valeurs investies, il y a un gap énorme... a peine plus d'un million investi depuis la création 2103. C'est vraiment trop peu...

Alors oui, ça finit par barder sérieusement. Et Monsieur Straeussl sait ce qu'il cherche, mais ses labos de recherche sont trop petits et ne vont pas assez vites. Il a donc décidé que le grand argentier de la franchise M. Fox, devait enfin mettre la main à la poche. Surtout que les succès des taureaux avec une masse salariale si légère engendre de bons profits. "Mettez-les à profit vos profits Monsieur Fox, et laisser-nous trouver les brevets qui rendrons vos profits encore plus profitables, voilà ce que j'appelle retour sur investissement et faire plus de bénéfices. Non, mais, a vous entendre c'est de retours sur la gueule dont vous avez besoin, vieux schnock."

Arthur Fox qui n'a déjà plus beaucoup de cheveux sur la tête a dû en voir tomber comme neige en hivers. Finalement, Klaus Haidegger à eu les mots qu'il fallait et semble-t-il quelques informations de derrière les fagots. Voilà que tout entre dans l'ordre. Le conseil d'administration se sépare sourire au lèvre en levant un verre au succès actuels de la franchise.

On ne saura pas grand chose, c'est vrai, car depuis cet éclat, Kurt Straeussl est revenu dans son état de mutisme naturel. Helmut Oder aura annoncé par communiqué:

En ce 1er conseil d'administration de la saison 2121 il a été décider d'investir dans l'avenir de notre belle et heureuse franchise ! Nous venons de signer un accord-cadre avec la TUWIEN (l'Université Technique de Vienne) et la chaire VSC (Vienna Scientific Cluster) de Prof.Dr. Katha Lisator. Nos projets de recherche pourront donc être soutenus grâce à un pool d'étudiants et la force d'une université mondialement reconnue. Longue vie à la recherche et longue vie aux hard bulls !

- Par Matte Rial -

Di Virgilio valsera au Bal de l'Opéra

A la veille du cinquième match de la saison, nous sommes allés à la rencontre de Dino Di Virgilio, star incontestée et très reconnue. Arrivé à l'issu du match contre les Pandémoniums, il a su rapidement prendre ses marques. Normal, c'est un grand champion et grand routinier.

Markus Fuchs: Buena Serra Dino, como vai ?

Dino Di Virgilio: Bene, bene.

MF: Alors avez vous trouvé belle place à Vienne ?

DDV: Oh oui et l'accueil est fantastique. je suis content de finir ma carrière ici.

MF: En même temps, vous venez comme un demi-dieu sur la soupe...

DDV: C'est une expression viennoise ca ?

MF: Non, la mienne.

DDV: (rire). J'ai eu le droit de jouer pour une des équipes les plus prolifiques, mais n'allez pas me mettre la ou je ne veux pas.  Et ici à Vienne, je pense que je vais bien m'amuser. Les USA, c'est stress quand même, enfin la Platinium aussi. On vous élève vite au rang de superstar, mais au moindre pépin, on vous met vite aux oubliettes. Moi, je ne suis pas une vraie star

MF:  Il n'empêche que votre venu semble en effrayer plus d'un dans cette saison de Silver.

DDV: Oui, mais vous savez, comme on dit, une hirondelle ne fait pas le printemps. Cela dit, je peux m'exprimer dans tous les compartiments du jeu Viennois. C'est un régal de travailler avec un coach comme Buhert et le staff. je veux juste réaliser mon contrat : finir ma carrière pour le plaisir du beau jeu et ensuite rentrer en Emilie Romagne. Je me languis déjà des des tortellini de la mama.

MF: En attendant vous pourriez viser un nouveau titre , celui de champion de Silver ?

DDV: L'objectif est de faire remonter très vite la franchise, derrière il y a quelques jeunes prometteur qui attendent de  se révéler. Mais je ne dit pas non pour un titre.

MF: Avez vous appris la valse ?

DDV: Non. Mais mes coéquipers veulent a tout prix me faire participer au bal de l'Opéra.

MF: Comment imaginez vous le résultat ce soir ?

DDV: No comments.

 

Le roster 2121 se boira-t-il comme un bon vin ?

D’un côté l’indien Jeyaseelan revient au sein de son équipe formatrice, d’un autre, Marcel Naderer rejoint sa patrie natale. Voilà de quoi entretenir et renouveler un tant soit peu la défense viennoise. Le roaster viennois peut espérer un bon cru 2121 sur le papier. L’équipe est bien rajeunit : Baroux (28ans), Borja Navarrente (28ans) en retraite, Amorim (28ans) cédé. Plus inquiétant peut-être le départ de Lindner (28 ans) qui s’en va a prix d’or à l’Ile Maurice. Alors que les Hard Bulls désiraient le garder mais en lui réduisant de presque moitié son salaire, son agent à trouver argent comptant dans une ile paradisiaque. Lindner s’en vol flanqué d’un parachute doré, préparer sa retraire sous les cocotiers. Futé, le coco.

La Saison de Silver devrait être très passionnante. Les Bulls espérent lancer Friedrich Hohenrainer à la pointe de l’attaque. Il arrive à point nommé pour remplacer avec brio et fraicheur Baroux. Au centre, Ian Maguire servira de quaterback et aura peut-être enfin d’enregistrer des statistiques parlantes. Le troisième larron est très polyvalent, psychotique et instable. Tommy « Paranoid » Killermann sera un titulaire qui devrait beaucoup surprendre.

Autours de ces trois gaillards, la franchise compte sur des garçons solides et dans la fleur de l’âge. Le niveau de motivation est très haut, aussi Yves Degavre, Marcel Naderer auront un rôle important à jouer dans la défense. Martin Rauchegger, le vieux grognard, devrait guider en tant que capitaine ses coéquipiers vers les succès que l’on attend. Enfin, Naresh Jeyaseelan, a énormément progressé depuis le jour ou les viennois ont fait le pari d’aller le laisser barouder dans les steppes mongoles. Il revient avec à son actif une sulfureuse réputation. Non pas qu’il se soit nourri uniquement de lait de jument ou de femme, mais de tueur. Cela étant, nous verront bien quelles qualités il montrera réellement sur le parquet.

Les financiers ne font actuellement pas la fine bouche. Enfin, ils vont dégager assez de cash pour relancer les plans d’investissement tant souhaités par Haidegger. Il est évident que les taureaux pourrons faire la différence dans quelques journées par l’apport de nouveaux brevets technologiques, l'implantation tant attendu de nouvelles greffes et en remontant le niveau du centre de formation.

 

- Markus Fuchs -

Salut les artistes !

[sonnerie de telephone]

- Helmut Oder, j’ecoute ?

- Bonjour, Klaus (Heidegger, ndlr) en ligne, ca va ?

- je ne sais pas trop, quelles nouvelles du front ?

- Et bien, Buhert vient de m’appeler. Il vient de recevoir une notification importante.

- Et alors ?

- Je vous lis le courriel, « Messieurs, je vous écris ces quelques mots pour vous signifier l’arrêt de ma carrière. On a essayé les 600 points, mais je n’y arrive plus, à la fin de l'intersaison, je raccroche. Je suis fatigué. »

- Oh zut, il n’a que … 28 ans ? Et que dit le rapport médical ?

- Le médecin pense que les organes sont intacts, les articulations, les reflexes, tout est bon.

- et le rapport psychologique ?

- Rien de spécial a signaler. Il était en état de jouer ses matchs à fond. Mais il est vrai que sa saison de Platinium et finalement de Golden n’ont pas été un franc succès.

- Ne me dites pas cela, Klaus, vous savez très bien que le coaching aurait dû être un poil meilleur.

- Oui, mais mentalement il n’y est plus, son heure de gloire est passée et il le sait. Psychologiquement il est aussi atteint par le décès de son père. Il avait je pense envie de rentrer en France pour faire deuil.

- Il aurait du faire montre de résultats pour faire honneur à son père. N’oubliez pas qu’ici on n’est pas dans un club de financier, aime le maillot, on le mouille, on montre et fait honneur à ses origines et son club formateur jusqu'à la fin la plus amère... Bis zum bitteren Ende, mein Freund.

- Oui, oui, le message est passé, pas de problème. Mario est professionnel, mais que voulez-vous, les drogues, les greffes, ca impacte un jour ou l'autre les comportements et les cerveaux. Par ailleurs, il n’y a pas que lui.

- Ah bon ?

- Non, il y a cinq minutes seulement un autre de nos grognards a décidé qu’il raccrochait aussi. Borja.

- Et bien, je m’y attendais aussi à celle-là. Au moins l’année de Silver va s’annoncer avec un budget salarial en baisse. On va réunir le Conseil Stratégique, …

[bip…bip...bip]

 

Cette conversation était plus que probable en début de saison, elle est officielle dorénavant. Ces annonces sont donc rendues publiques, alors que connues certainement depuis le début de la saison. 

 

Et oui, « Supermario » Baroux et Romulo Borja Navarrente ont décidé que s’en était assez, qu’il était temps de se consacrer à autre chose que l’Ultraball. Enfin, il y a-t-il un après Ultraball après tout ? Voilà une question bien difficile, dont les réponses sont souvent très tranchées, c’est soit un net oui, soit un net non. Car la tentation est grande de définitivement tourner la page, comme d’y revenir un jour ou l’autre.

 

De ce que les dialogues et discussions laissent entendre est clair. Les Bulls vont tout droit vers une ligue inférieure. Après avoir connu le prestige de la Platinium (si on peut appeler prestige le fait d’y avoir participé),  les gladiateurs viennois se voient pour longtemps en Silver, à effectif au budget réduit. A quoi cela sert-il ? Haha, il y a beaucoup de pistes. Que nous révèle la pensée des Helmut Oder ou Klaus Heidegger, maîtres en propagande viennoise et maîtres illusionnistes ?

 

D’abord que la franchise n’arrive pas à passer les caps. Certes des joueurs de talent apparaissent, mais aucun titre ne vient s’afficher au maigre palmarès. Financièrement, l’équipe n’est pas dans le top 30, et n’a jamais été dans un top 50. Technologiquement, Kurt Sträussl avance dans la pyramide de la recherche de l’arme fatale anti-défaite. Sportivement parlant, alors oui, Vienne pourrait faire parti des grands. Quelques perles à défaut de superstars sont passées par la case viennoise. Mario en est un exemple, mais Gigi Graell, Ian Maguire, Tommy Killermann sont de bons exemples de jeunes plein de talent issus du centre. Effectivement Mario fait parti des actuels 5 meilleurs marqueurs en activités. A la fin de l’intersaison, peut-être pourra-t-il se lorgner de quelques 600 points marqués. Mais il est dors-et-déjà le meilleur joueur de toute l’histoire de la franchise. Seul un titre lui manque pour déposer le culte que vouent les supporters à Fé Bunga et rendre « Supermario » vraiment super.

Ensuite, il faudra retenir le manque de nouveauté et une gestion plutôt hésitante même si la direction y met de la bonne volonté.

 

Et même si le bilan est loin d’être bon, Vienne fait parti des murs. Et qui sait, peut-être Vienne cherchera encore une fois un titre et la Silver pourrait sembler plus prometteur.

 

Pour FM5, Karl Imfopreß.